J'ai de la chance, j'ai un guide de premier choix, qui parle anglais, que je connais bien et apprécie au moins autant, et qui en plus a grandi aux abords de la ville. C'est une bonne chose, parce qu'avec la nuit quasiment blanche qui me poursuit, je n'aurais pas donné cher de ma personne (et de mon orientation) dans une ville inconnue. Je peux suivre, sans me poser de questions, sans avoir besoin de me fatiguer à déchiffrer une carte, sans avoir à me demander comment comprendre les gens et me faire comprendre d'eux. Et... comme Martina fait les choses bien, je passe devant la plupart des principales attractions touristiques de la ville.
Le château... le fameux Karlov Most (oui, celui qui est sur toutes les photos de Prague, et qu'il faut voir en photo -ou de nuit- pour le voir vraiment, tant il fourmille de touristes de jour), la vieille place et la fameuse horloge à marionettes, les ruelles du vieux Prague... pour finalement traverser la Vlatva et escalader la colline des Jardins Letna - que, bizarrement, j'ai reconnu instantanément, bien que je ne l'aie jamais vue ailleurs qu'entre les lignes de L'Insoutenable Légéreté de l'Être. Et ensuite, me noyer dans le flot opaque de la conversation d'un groupe d'étudiants tchèques, en me laissant bercer par les son d'une langue totalement étrangère. De temps à autre un "francuska", "pariji" ou "glasgow" qui sonne familier me tire de ma vague torpeur pour m'indiquer que, tiens, ils doivent parler de moi, là...

Il n'est pas si tard quand on rentre (par le train, pour une fois pas de bus!), mais la nuit est noire et dense, beaucoup plus qu'à Glasgow que des ampoules jaunâtres privent du luxe de disparaître sous la couverture sombre du ciel nocturne. Il y a des étoiles dans le ciel, ce qui, même si on oublie de s'en rendre compte, à force, n'est jamais le cas à Glasgow (et je ne sais pas pourquoi).

Le château... le fameux Karlov Most (oui, celui qui est sur toutes les photos de Prague, et qu'il faut voir en photo -ou de nuit- pour le voir vraiment, tant il fourmille de touristes de jour), la vieille place et la fameuse horloge à marionettes, les ruelles du vieux Prague... pour finalement traverser la Vlatva et escalader la colline des Jardins Letna - que, bizarrement, j'ai reconnu instantanément, bien que je ne l'aie jamais vue ailleurs qu'entre les lignes de L'Insoutenable Légéreté de l'Être. Et ensuite, me noyer dans le flot opaque de la conversation d'un groupe d'étudiants tchèques, en me laissant bercer par les son d'une langue totalement étrangère. De temps à autre un "francuska", "pariji" ou "glasgow" qui sonne familier me tire de ma vague torpeur pour m'indiquer que, tiens, ils doivent parler de moi, là...

Il n'est pas si tard quand on rentre (par le train, pour une fois pas de bus!), mais la nuit est noire et dense, beaucoup plus qu'à Glasgow que des ampoules jaunâtres privent du luxe de disparaître sous la couverture sombre du ciel nocturne. Il y a des étoiles dans le ciel, ce qui, même si on oublie de s'en rendre compte, à force, n'est jamais le cas à Glasgow (et je ne sais pas pourquoi).
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