jeudi 24 avril 2008

Praha (dimanche)

Le dimanche, je n'ai pas vu Prague.



Martina profite de la voiture paternelle pour m'emmner au Chateau Konopiste, où, d'ailleurs, elle n'est jamais allés, et où il y a des ours qui gardent les douves (et y vivent - dans les douves, pas dans le château. Mais quand ils meurent, on les empaille, et on les installe dans une pièce du château. Du coup, les ours vivent presqu'enterrés, et doivent attendre d'être morts pour se voir octroyer une demeure au-dessus du sol. C'est comme ça.) Je n'ai pas compris grand chose à la visite guidée, parce que 24h ça ne m'a pas suffit à maîtriser le tchèque, même si Martina me traduit l'essentiel (par exemple, l'histoire des ours).

...

Apparemment, le château date du XIIIe siècle, et est passé de familles nobles en familles nobles avant d'être acheté par l'Archiduc François Ferdinand (celui qui sera assassiné à Sarajevo-et-vous-connaissez-la-suite, et qui, quelques 80 ans plus tard, aura un cheval de course baptisé en son honneur, qu'une bande de jeunes Glaswegiens verra franchir la ligne d'arrivée avant de décider de nommer leur groupe de rock en son honneur-et-vous-connaissez-la-suite, qui n'est pas une guerre mais Take Me Out. Eux sont devenus riches, mais pas assez pour se payer un château en Bohème, ni pour se faire assassiner à Sarajevo d'ailleurs. C'est comme ça.)
Ah oui, et il est aussi réputé pour son impressionnante collection d'armes qui est, effectivement, impressionnante. Comment on peut avoir autant de pistolets, d'armures et de gourdins entreposés chez soi, et quand même réussir à se faire assassiner, ça me dépasse un peu, mais peut-être qu'il n'y avait pas encore tout ça du temps où des gens vivaient encore dans cette humble demeure.
Et puis il y a l'électricité (d'époque), et un ascenseur (d'époque), et des murs recouverts de trophées de chasses. Il y a aussi un "harem", surnommé ainsi pour sa décoration vaguement orientalo-arabisante. Bien sûr, c'était la seule pièce du château interdite aux hommes. (Na ! )



Après, Martina doit travailler, sa mère a préparer un dîner pour le soir, et, de toute façon, je suis encore un peu fatiguée... pas tellement plus de péripéties en ce jour du seigneur, du coup.

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