vendredi 2 mai 2008

Praha (mercredi)

Dernier jour sur le territoire Tchèque, le mercredi commence - début de routine? - comme les deux jours précédents... Martina partie aux aurores, petits déjeuner dans la maison silencieuse, trajet jusquà l'arrêt de bus, dobrydenjedenlistekzatricetdvakronyprosim, Zlicin, métro, centre-ville. Il fait encore beau (encore plus beau que la veille, si c'est possible), je pars à la recherche de cartes postales, que je trouve dans une petite galerie qui exposent des photos datant de la seconde guerre mondiale, à l'époque où le gouvernement tchécoslovaque était réfugié en Grande-Bretagne. Je vais les écrire, si, si, c'est vrai. Par contre, hum, la mission "trouver des timbres avant de devoir s'enfuir vers l'aéroport" va lamentablement échouer, donc, hum, comme c'est étonnant venant de moi, elles ne partiront pas de Prague, ahem. On se refait pas. C'est comme ça. Encore une fois, rendez-vous avec Martina, deux heures plus tôt que la veille où le rendez-vous avait déjà été deux heures plus tôt que l'avant-veille (qu'aurait-on fait si j'étais resté deux jours de plus?), pour un repas d'adieu dans une pizzeria.

(D'ailleurs, en parlant de pizza, parenthèse inintéressante, mais.
A force de fréquenter des nords-américains, j'apprend des bribes de culture venu de l'autre bord de l'océan. Pas forcément les références les plus intellectuellement reconnues, mais c'est néanmoins rigolo. Enfin, bref, toujours est-il que ces élucubrations pseudo-anthropologico-culturo-whatever mises à part, Barbara a une passion pour les chansons pour gamins, plus ou moins intelligentes, et parmis les moins intelligentes à son répertoire, il y a ce "Kentucky-Fried-Chicken/Pizza-Hut, Mac-Dooonald, Mac-Dooonald" qui a le mérite de provoquer des fou-rire dès lors que les trois fast foods sont groupés à un même coin de rue (ce qui est fréquent à Glasgow). Mais à Prague, on peut pas la chanter, parce que si des KFC et des McDo, il y en a, nulle trace de Pizza Hut! Explication glanée au hasard d'une conversation surprise au détour d'une rue: Pizza Hut a bien essayé de s'implanter à Prague, mais voilà, les Praguois connaissaient déjà la pizza italienne, met oh combien plus délicat que son ersatz américain épais et huileux. En plus de ça, la pizza italienne n'y était pas très chère, alors que Pizza Hut, en tant que chaîne, avait des prix relativement plus élevé. Alors les Praguois, qui sont des gens plein de bon sens, ne se sont pas donné la peine d'aller se goinfrer et s'engraisser à plus haut coût et moindre qualité. Du coup, Pizza Hut a périclité. Bien fait pour leur poire est-on tenté de dire.
Fin de la parenthèse inintéressante. )

Après la pizza-italienne donc bien que tchèque, et après les adieux à Martina (qui ne furent que des au-revoir, chantons un peu sur l'air d'Auld Lang Syne, ou pas), adieux à Prague... qui exigent une escalade des jardins de Letna, pur aller voir le métronome géant qui trône au sommet de la colline, et aussi admirer la Vtlava et ses ponts de haut une dernière fois, puis un passage devant le Parlement, c'est la moindre des choses. Et pi, ben, direction l'aéroport, sans timbres, comme dit ci-avant, attente, avion, atterrisage à Paris...........................

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