Dans l'ensemble, mon appart' est plutôt calme - ce qui n'est pas une mauvaise chose, quoique, les overdoses de calms, c'est parfois très dur (trop de calme tue le calme, comme dirait l'Autre, non pas cet autre-ci, un autre). N'empêche que des fois, ben, il s'y passe des trucs étranges. Forcément, les excès de calme, ça provoque l'ennui, et l'ennui, des fois, incite pour s'en dépêtrer à faire des choses étranges - ou en tout cas, des choses qu'on ne ferait pas en temps normal. Par exemple, envoyer valser un énorme ballon à travers les couloir. Sortir à deux de chez soi sans raison et revenir avec un pot de Dairy Ice Cream et un autre de Strawberry Sauce. Aller acheter deux boîtes de cuisses de poulet et s'amuser à les désosser (non, je n'ai pas fait ça. Puisan, ma coloc malaysienne, par contre...). Modifier l'agencement de sa chambre à la recherche de la combinaison donnant l'illusion d'espace la plus convaincante. Réflechir à la possibilité ou à l'impossibilité d'escalader la façade du bloc en rappel (non, je n'ai pas fait ça. Barbara, ma coloc canadienne, par contre...). Une émulation pâtissière entre colocs frôlant l'insensé, et aussi l'indigestion, une fois que la table couverte de gâteau a été nettoyée en moins de 24h. Entre autres.
Parfois même, les aléas de la recherche frénétique d'un truc à faire pour s'occuper donnent des résultats frisant le spectaculaire.
• Exemple n° 1 : Vendredi 2 décembre, fin d'après midi, couloir de l'appartement 4D, Birkbeck Court, entre les chambres 4 et 5.
Résultat, vous en pensez ce que vous voulez, mais moi je dis que c'est mieux que tout bleu:
• Exemple n°2 : Samedi 8 décembre 2007, cuisine de l'appartement 4D, Birkbeck Court. Vers 18h, ça commence à s'activer. Vers 20h, tous les plans de travail de la cuisine sont accaparé par des piles de pâtes à ravioli et des montagnes de farces. Ma Malaisienne et deux de ses amis sont en pleine préparation du repas-du-samedi-soir, qui s'annonce copieux, aujourd'hui. Les heures passent, les Malaisiens s'entassent (oui, la cuisine est petite, à plus de quatre dedans on est entassé...), et les piles de nourriture ne semblent guère diminuer. Malheureusement (ou heureusement), le temps que j'ai enfin l'idée de prendre mon appareil photo pour immortaliser l'événement, c'était déjà presque tout cuisiné. Et c'était très beau. Et c'était d'ailleurs aussi très bon (oui, en tant que reporter de l'extrême j'ai été invitée à goûter un peu à tout, ah les avantages de la cartes de presse, surtout quand on l'a pas). (Ils avaient même préparé une tortilla espagnole revisitée)
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