
Je ne résisterai pas plus longtemps. Je ne peux décemment pas avoir passé deux semaines à Glasgow et ne pas encore avoir parlé d'une de ces bizarres idiosyncrasies qui font tout le charme de l'Ecosse (et des Ecossais). Non, non, pas le kilt. Le kilt, c'est une idiosyncrasie galvaudée (même si, j'en conviens, il en demeure quelques représentants authentiques, par exemple Geoffrey the Kiltmaker, domicilié sur Sauchiehall Street), comme beaucoup d'idiosyncrasies écossaises il est vrai. Non, je veux ici parler de ce genre de particularités qu'on ne remarque qu'en vivant dans le pays, et qui n'aideraient absolument pas l'office du tourisme de Glasgow à faire monter son chiffre d'affaire, parce que c'est ni spécialement sexy, ni spécialement remarquable.
Je vais donc dédier ce poste à... l'Irn Bru.
L'Irn Bru? Mékeskecékecetruklà? Ben, oui, je me doute bien que vous n'en avez aucune idée. Moi non plus, y a deux semaines, je n'en soupçonnais pas l'existence. Mais je m'en vais de ce pas vous expliquer tout ça, avec l'aide d'Almighty Wikipedia (qui a une page Irn Bru, oui oui, vous pouvez vérifier par vous-même que je ne me fous pas de votre gueule. Mais pas maintenant, sinon, ça sert à rien que j'écrive ce post, tsss).
La première chose à savoir, c'est que l'Irn Bru se boit. La deuxième chose à savoir, c'est que l'Irn Bru ressemble à tout ce que vous voulez, sauf à quelque chose qu'on a envie de boire. L'Irn Bru, c'est un liquide orange fluo avec des bulles, ça a le goût de sucre et de sirop pour la gorge, et c'est accessoirement le soft drink le plus vendu à Glasgow (qui est, au passage, le seul endroit au monde où ce titre n'est pas détenu par Coca-Cola), et les Glaswegians ont été très vexés quand le premier MacDo local a oublié de l'inclure à sa carte. Pourquoi? Euuuh... peut-être tout simplement parce que ça a été inventé à Glasgow (et, me direz-vous, il n'y avait qu'un Ecossais pour avoir une idée pareille, et vous n'avez peut-être pas tort).
L'Irn Bru est née en 1910, grâce à/à cause de M. Robert Barr et AG Barr & Co, qui sur le coup la baptise Iron Brew, nom appétissant s'il en est. Malheureusement cette charmante dénomination devra être modifiée 36 ans plus tard, à cause d'une stupide régulation imposant aux marques d'être "littéralement vraies", ou en d'autres termes de ne pas induire en erreur quant au contenu du produit qu'elles désignent. Or, dans l'Iron Brew, il y avait bien du fer, mais de "brew" il n'était point question, car ce n'était pas une bière, et ce n'était pas brassé. Alors, que fait-on chez AG Barr? Eh bien, on ne touche pas à la prononciation - trop dangereux pour une marque établie, on change l'orthographe...
De la composition du breuvage, on ne sait guère plus que de celle de Coca-Cola. Elle n'est connu que de deux personne chez Barr Soft Drink, et précieusement conservée sur un bout de papier enfermé dans un coffre en Suisse. D'après leur slogan, c'est "fabriqué en Ecosse, à partir de poutrelles (yumyum). D'après Wikipédia, en 1999, il y avait dedans 0.002% de citrate ferrique d'ammonium, et puis, du sucre, 32 agents aromatisants, et des colorants (mais, les trois derniers, très honnêtement, on les aurait trouvé tout seul...). Et tout ça donne un résultat très orange, très sucré, et globalement très étrange. Très bon contre les gueules des bois, également, paraît-il. Enfin. Ecossais, quoi.
Pour des informations complémentaires, je vous renvoie à ce magnifique site promotionnel, tout en flash et plein de schémas qui clignotent et d'historiques qui bougent, tout comme Bruno Latour les aime (au détail près qu'il est dépourvu de controverses digne de ce nom, mais je ne doute pas qu'il soit possible d'en dénicher une ou deux en cherchant bien) : www.irn-bru.co.uk
Quant à ceux qui souhaiteraient goûter la chose - à leur risques et périls, prière de passer commande en utilisant la fonction "publier un commentaire". Colis ou livraison à domicile, au choix (l'une prenant plus de temps que l'autre j'en ai peur). La maison décline toute responsabilité en cas d'effets secondaires non désirés.
Je vais donc dédier ce poste à... l'Irn Bru.
L'Irn Bru? Mékeskecékecetruklà? Ben, oui, je me doute bien que vous n'en avez aucune idée. Moi non plus, y a deux semaines, je n'en soupçonnais pas l'existence. Mais je m'en vais de ce pas vous expliquer tout ça, avec l'aide d'Almighty Wikipedia (qui a une page Irn Bru, oui oui, vous pouvez vérifier par vous-même que je ne me fous pas de votre gueule. Mais pas maintenant, sinon, ça sert à rien que j'écrive ce post, tsss).
La première chose à savoir, c'est que l'Irn Bru se boit. La deuxième chose à savoir, c'est que l'Irn Bru ressemble à tout ce que vous voulez, sauf à quelque chose qu'on a envie de boire. L'Irn Bru, c'est un liquide orange fluo avec des bulles, ça a le goût de sucre et de sirop pour la gorge, et c'est accessoirement le soft drink le plus vendu à Glasgow (qui est, au passage, le seul endroit au monde où ce titre n'est pas détenu par Coca-Cola), et les Glaswegians ont été très vexés quand le premier MacDo local a oublié de l'inclure à sa carte. Pourquoi? Euuuh... peut-être tout simplement parce que ça a été inventé à Glasgow (et, me direz-vous, il n'y avait qu'un Ecossais pour avoir une idée pareille, et vous n'avez peut-être pas tort).
L'Irn Bru est née en 1910, grâce à/à cause de M. Robert Barr et AG Barr & Co, qui sur le coup la baptise Iron Brew, nom appétissant s'il en est. Malheureusement cette charmante dénomination devra être modifiée 36 ans plus tard, à cause d'une stupide régulation imposant aux marques d'être "littéralement vraies", ou en d'autres termes de ne pas induire en erreur quant au contenu du produit qu'elles désignent. Or, dans l'Iron Brew, il y avait bien du fer, mais de "brew" il n'était point question, car ce n'était pas une bière, et ce n'était pas brassé. Alors, que fait-on chez AG Barr? Eh bien, on ne touche pas à la prononciation - trop dangereux pour une marque établie, on change l'orthographe...
De la composition du breuvage, on ne sait guère plus que de celle de Coca-Cola. Elle n'est connu que de deux personne chez Barr Soft Drink, et précieusement conservée sur un bout de papier enfermé dans un coffre en Suisse. D'après leur slogan, c'est "fabriqué en Ecosse, à partir de poutrelles (yumyum). D'après Wikipédia, en 1999, il y avait dedans 0.002% de citrate ferrique d'ammonium, et puis, du sucre, 32 agents aromatisants, et des colorants (mais, les trois derniers, très honnêtement, on les aurait trouvé tout seul...). Et tout ça donne un résultat très orange, très sucré, et globalement très étrange. Très bon contre les gueules des bois, également, paraît-il. Enfin. Ecossais, quoi.
Pour des informations complémentaires, je vous renvoie à ce magnifique site promotionnel, tout en flash et plein de schémas qui clignotent et d'historiques qui bougent, tout comme Bruno Latour les aime (au détail près qu'il est dépourvu de controverses digne de ce nom, mais je ne doute pas qu'il soit possible d'en dénicher une ou deux en cherchant bien) : www.irn-bru.co.uk
Quant à ceux qui souhaiteraient goûter la chose - à leur risques et périls, prière de passer commande en utilisant la fonction "publier un commentaire". Colis ou livraison à domicile, au choix (l'une prenant plus de temps que l'autre j'en ai peur). La maison décline toute responsabilité en cas d'effets secondaires non désirés.
4 commentaires:
Hm, moi j'avais décrit ça en ces termes :
du truc-bru (argh j'oublie toujours le nom, encore une boisson scottish, genre soda orange très sucré, comme ce médicament qui est bon, en meilleur heureusement)
Ainsi, si nous sommes d'accord sur les caractéristiques médicamenteuses du breuvage, nos opinions divergent quant à la buvabilité de celui-ci... Moi je trouve ça pas si mal le "truc bru"!...(ok, j'ai appris le nom depuis quand même, impossible de faire autrement)
Ma vieille canette pendante sur ma porte de chambre que tu as vue cet aprem et qui n'est pas là pour frapper, c'en est...
Hé bactouille! (fichtre ce surnom te va super bien;) Ce breuvage de couleur orange ne peut qu'attirer la carotte que je suis, malgré tout la mauvaise publicité que tu en fais. Si tu m'en gardes une bouteille je t'envoie un pingouin!
Besitos!
Je prend aussi !!!
Barmaid !! Une caisse de ta meilleure Irn Bru...
Une caisse ?!? T'es sûr ???
(nan parce que, pour l'instant, j'ai même pas réussi à en boire un verre entier d'un coup, alors, une caisse, ouahou. Faut être écossais, pour enboire une caisse!)
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