Mesdames et messieurs, mesdemoiselles, fidèles lecteurs et lectrices de cet humble blog,
Ceci est une annonce de la toute première importance.
Car ce soir, quelque chose dans Glasgow a changé.
Oui, ce soir les Celtics ont perdus contre Barcelone, à la maison pour ne rien arranger. Mais ça, ça n'est pas très important, ça aura juste fait la joie des Catalans et, surtout, des Rangers (NDLB : les Glasgow Rangers, ce sont les footballeurs glaswegians aux maillots bleus. Ils sont protestants et ils haïssent cordialement les Glasgow Celtics, qui sont les footballeurs glasgwegians catholiques aux maillots verts et blancs, et qui le leur rendent bien. Mais les deux équipes sont sponsorisées par la même marque de bière, à savoir Carling, donc l'unité urbaine est sauve, car ce qui importe c'est ce qu'on boit après le match, n'est-ce pas?). Non, ce n'est pas ça l'évènement digne de cette soudaine résurrection de blog.
Oui, ce soir a eu lieu la quatrième "Jim Wilson's International Night" du second semestre, qui s'est tenue au Social sur Royal Exchange Square. Mais ça aussi, on s'en fout, ce n'était de toute façon pas une grande réussite. Ceci dit, il y a tout de même une leçon à en tirer : le Social, c'est tout pourri comme bar, et si vous allez à Glasgow, inutile de vous y arrêter. Vraiment.
Oui, aujourd'hui il a fait tout gris après une suite inimterrompue de quatre jours de soleil resplendissant, mais, franchement, il faut que j'arrête de ne parler que du climat dans ce blog, même si j'en conviens c'est important, c'est aussi lassant et un tantinet (mais juste un tout petit tantinet de rien du tout) répétitif.
Oui, ce soir la famille Osborne a présenté la cérémonie des Brit Awards, au cours de laquelle Kylie Minogue a chanté entourée de Power Rangers emballés dans du papiers cadeau luisant, où les Kaiser Chiefs ont joué au milieu de de gratte-ciel miniatures qui poussaient plus vite qu'Alice après qu'elle a mangé le mauvais champignon, et où Amy Winehouse est venue reprendre l'hommage à Valéry Giscard d'Estaing des Zutons d'une voix de plus en plus chevrotante qui laisse penser qu'elle a vieilli de 75 ans en 7,5 mois. Mais ça non plus, ça n'est pas bien intéressant, et en plus, ça s'est pas passé à Glasgow, et personne de Glasgow n'y a rien gagné.
Oui, aujourd'hui a été tellement dépourvu de la moindre petite once de péripétie que je n'arrive même pas à trouver une nouvelle idée pour prolonger un peu mon énumération, et ainsi faire habilement durer le suspens. Je ne vais donc plus pouvoir divaguer bien longtemps, et vais finir par être obligée d'en venir au fait, ce que je déteste, parce que, franchement, quel est l'intérêt d'écrire dans un blog, si c'est pour juste en venir au fait de la façon la plus concise et efficace possible?
Mais quand même, si je fais cette annonce à une heure si tardive, c'est que (à part que je n'ai pas sommeil, allez savoir pourquoi) j'ai quelque chose d'important à annoncer. Je devrais donc l'annoncer, avant que vous ne vous lassiez de mes détours pseudo-rhétoriques et n'alliez vous coucher, ou changiez de page web, ou je ne sais quoi encore.
La grande nouvelle de ce jour mercredi 20 février de l'an de disgrace 2008, annoncée avec un peu de retard le lendemain, est donc...
*trompettes et ensemble de cuivres arrangés par Mr. Mark Ronson, tout juste sacré meilleur artiste masculin britannique de l'année par l'académie des Brit Awards*
*roulements sur les tambours de Joey Castillo qui en profite pour faire rouler ses muscles*
*Cri d'allégresse de Michael Allan Patton, hurlant sous l'effet d'une pulsion inexplicable le nom de sa ville natale, à savoir "Euréka!"*
*Grognement rageur d'Archimède qui se retourne dans la baignoire de son tombeau, marmonnant "mais qu'est-ce que c'est encore que cet abruti qui me plagie sans me citer?! Non mais vraiment, la recherche, de nos jours, c'est plus ce que c'était!..."*
*Chute de pommes sur la poire d'Isaac Newton qui s'était endormi auprès de son arbre et aurait sans ça loupé la nouvelle*
*Quinte de toux de la Pompe à Air de Boyle qui s'est a moitié étouffée de stupeur en lisant le Léviathan*
.....
Mesdames et Messieurs, Mesdemoiselles, chers renards du campus de Strathclyde, j'ai le bonnheur et l'honneur de vous apprendre que le Sir Arthur Wellesley, Premier Duc de Wellington, a cette nuit, entre 22het 23h23, retrouvé son chapeau !
Depuis le mois de décembre, au moins, notre noble ami avait dû trôner tête nue, endurant toute la rigueur des gelées hivernales sans protection aucune. Une terrible injustice faisait que personne, non, personne ne daignait prendre la peine de le recoiffer. Mais aujourd'hui, une grande âme inconnue, mais qui mérite tous les honneurs, de la canonification à l'érection d'une statue en place de grève, a enfin pris la peine de remédier à ce terrible état des lieux qui n'en pouvait plus de durer... et a rendu son chapeau à notre ami Wellington.
Il est donc de retour, cet objet conique à rayures vermillon et blanche, qui normalement devrait servir à signaler les travaux et déviation sur les routes, mais qui à Glasgow sert à tout sauf à ça. Il est de retour, ce machin que les Américains appellent cone et les Canadiens pylon. Et désormais, trève de guerre sémantique entre voisins nords-américains, puisque la chose en question peut de nouveau être désignée par la périphrase "Wellington's hat"!
Surtout - surtout, cette nuit, Glasgow, qui n'était plus vraiment Glasgow sans son couvre-chef, est redevenu Glasgow, et les récents arrivants vont enfin connaître la ville telle qu'elle est réellement. All hail to the cone !

(car, n'en déplaise à mes amis canadiens, il faut dans Google Image taper "traffic cone" et non pas "pylon" pour trouver une telle image. Putain d'impérialisme étasunien à la con, tabernacle, je sais, mais c'est comme ça.) (Si j'osais, j'ajouterai un "Monsieur ou Madame inconnue qui a accompli cette oeuvre bienfaitrice à l'humanité, chapeau!... mais je n'ose point, car ce serait tomber bien bas, et que je ne me suis pas hissée très haut avec ce message) (et je crois que je vais arrêter là les dégâts. Car ça s'appelle du souillage d'honneur et d'intégrité virtuelle de blog, et si c'est pas encore puni par la loi, ça devrait l'être bientôt, parce que c'est vraiment pas joli-joli tout ça)
Car ce soir, quelque chose dans Glasgow a changé.
Oui, ce soir les Celtics ont perdus contre Barcelone, à la maison pour ne rien arranger. Mais ça, ça n'est pas très important, ça aura juste fait la joie des Catalans et, surtout, des Rangers (NDLB : les Glasgow Rangers, ce sont les footballeurs glaswegians aux maillots bleus. Ils sont protestants et ils haïssent cordialement les Glasgow Celtics, qui sont les footballeurs glasgwegians catholiques aux maillots verts et blancs, et qui le leur rendent bien. Mais les deux équipes sont sponsorisées par la même marque de bière, à savoir Carling, donc l'unité urbaine est sauve, car ce qui importe c'est ce qu'on boit après le match, n'est-ce pas?). Non, ce n'est pas ça l'évènement digne de cette soudaine résurrection de blog.
Oui, ce soir a eu lieu la quatrième "Jim Wilson's International Night" du second semestre, qui s'est tenue au Social sur Royal Exchange Square. Mais ça aussi, on s'en fout, ce n'était de toute façon pas une grande réussite. Ceci dit, il y a tout de même une leçon à en tirer : le Social, c'est tout pourri comme bar, et si vous allez à Glasgow, inutile de vous y arrêter. Vraiment.
Oui, aujourd'hui il a fait tout gris après une suite inimterrompue de quatre jours de soleil resplendissant, mais, franchement, il faut que j'arrête de ne parler que du climat dans ce blog, même si j'en conviens c'est important, c'est aussi lassant et un tantinet (mais juste un tout petit tantinet de rien du tout) répétitif.
Oui, ce soir la famille Osborne a présenté la cérémonie des Brit Awards, au cours de laquelle Kylie Minogue a chanté entourée de Power Rangers emballés dans du papiers cadeau luisant, où les Kaiser Chiefs ont joué au milieu de de gratte-ciel miniatures qui poussaient plus vite qu'Alice après qu'elle a mangé le mauvais champignon, et où Amy Winehouse est venue reprendre l'hommage à Valéry Giscard d'Estaing des Zutons d'une voix de plus en plus chevrotante qui laisse penser qu'elle a vieilli de 75 ans en 7,5 mois. Mais ça non plus, ça n'est pas bien intéressant, et en plus, ça s'est pas passé à Glasgow, et personne de Glasgow n'y a rien gagné.
Oui, aujourd'hui a été tellement dépourvu de la moindre petite once de péripétie que je n'arrive même pas à trouver une nouvelle idée pour prolonger un peu mon énumération, et ainsi faire habilement durer le suspens. Je ne vais donc plus pouvoir divaguer bien longtemps, et vais finir par être obligée d'en venir au fait, ce que je déteste, parce que, franchement, quel est l'intérêt d'écrire dans un blog, si c'est pour juste en venir au fait de la façon la plus concise et efficace possible?
Mais quand même, si je fais cette annonce à une heure si tardive, c'est que (à part que je n'ai pas sommeil, allez savoir pourquoi) j'ai quelque chose d'important à annoncer. Je devrais donc l'annoncer, avant que vous ne vous lassiez de mes détours pseudo-rhétoriques et n'alliez vous coucher, ou changiez de page web, ou je ne sais quoi encore.
La grande nouvelle de ce jour mercredi 20 février de l'an de disgrace 2008, annoncée avec un peu de retard le lendemain, est donc...
*trompettes et ensemble de cuivres arrangés par Mr. Mark Ronson, tout juste sacré meilleur artiste masculin britannique de l'année par l'académie des Brit Awards*
*roulements sur les tambours de Joey Castillo qui en profite pour faire rouler ses muscles*
*Cri d'allégresse de Michael Allan Patton, hurlant sous l'effet d'une pulsion inexplicable le nom de sa ville natale, à savoir "Euréka!"*
*Grognement rageur d'Archimède qui se retourne dans la baignoire de son tombeau, marmonnant "mais qu'est-ce que c'est encore que cet abruti qui me plagie sans me citer?! Non mais vraiment, la recherche, de nos jours, c'est plus ce que c'était!..."*
*Chute de pommes sur la poire d'Isaac Newton qui s'était endormi auprès de son arbre et aurait sans ça loupé la nouvelle*
*Quinte de toux de la Pompe à Air de Boyle qui s'est a moitié étouffée de stupeur en lisant le Léviathan*
.....
Mesdames et Messieurs, Mesdemoiselles, chers renards du campus de Strathclyde, j'ai le bonnheur et l'honneur de vous apprendre que le Sir Arthur Wellesley, Premier Duc de Wellington, a cette nuit, entre 22het 23h23, retrouvé son chapeau !
Depuis le mois de décembre, au moins, notre noble ami avait dû trôner tête nue, endurant toute la rigueur des gelées hivernales sans protection aucune. Une terrible injustice faisait que personne, non, personne ne daignait prendre la peine de le recoiffer. Mais aujourd'hui, une grande âme inconnue, mais qui mérite tous les honneurs, de la canonification à l'érection d'une statue en place de grève, a enfin pris la peine de remédier à ce terrible état des lieux qui n'en pouvait plus de durer... et a rendu son chapeau à notre ami Wellington.
Il est donc de retour, cet objet conique à rayures vermillon et blanche, qui normalement devrait servir à signaler les travaux et déviation sur les routes, mais qui à Glasgow sert à tout sauf à ça. Il est de retour, ce machin que les Américains appellent cone et les Canadiens pylon. Et désormais, trève de guerre sémantique entre voisins nords-américains, puisque la chose en question peut de nouveau être désignée par la périphrase "Wellington's hat"!
Surtout - surtout, cette nuit, Glasgow, qui n'était plus vraiment Glasgow sans son couvre-chef, est redevenu Glasgow, et les récents arrivants vont enfin connaître la ville telle qu'elle est réellement. All hail to the cone !

(car, n'en déplaise à mes amis canadiens, il faut dans Google Image taper "traffic cone" et non pas "pylon" pour trouver une telle image. Putain d'impérialisme étasunien à la con, tabernacle, je sais, mais c'est comme ça.) (Si j'osais, j'ajouterai un "Monsieur ou Madame inconnue qui a accompli cette oeuvre bienfaitrice à l'humanité, chapeau!... mais je n'ose point, car ce serait tomber bien bas, et que je ne me suis pas hissée très haut avec ce message) (et je crois que je vais arrêter là les dégâts. Car ça s'appelle du souillage d'honneur et d'intégrité virtuelle de blog, et si c'est pas encore puni par la loi, ça devrait l'être bientôt, parce que c'est vraiment pas joli-joli tout ça)
Je vous laisse donc libres de savourer la nouvelle avec tout le recueillement qu'elle mérite.
Merci de votre attention, vous pouvez désormais arrêter d'ouïr si vous le souhaitez.
Merci de votre attention, vous pouvez désormais arrêter d'ouïr si vous le souhaitez.