Ce blog est tout neuf, je n'ai (pas encore mais plus pour longtemps) cours, la météo a subitement décidé de redevenir écossaise ; conclusion, je m'ennuie, et je m'empresse de venir raconter ma vie ici. Commençons par la narration de mon petit traumatisme matinal, qui servira de prétexet à une petite description de mon cadre de vie, i.e. de mon 'tit appart universitaire là haut tout en haut sur la colline.
Ce matin donc, à 8h précises, mon réveil se manifeste dans une vaine tentative de me faire quitter ma confortable couette. Malheureusement pour moi, il est assisté dans cette tâche par l'homologue de la chambre d'en face, qui émet un désagréable mais imperturbable "tûûût tûûût" (la locataire de chambre d'en face ne doit pas y être, dans sa chambre, sans quoi elle aurait déjà arrêté cette horreur). Bref, tant bien que mal, je m'extrait de mon lit puis des 10m2 qui me servent de chambre. La porte se referme derrière moi. Sauf que, malheur, mes clés ne sont pas du même côté de la porte que moi. Ca devait arriver, un jour où l'autre... mais ça ne rend pas le trajet en chemise de nuit, dans le froid matinal, jusqu'au Village Office pour demander une clé de rechange plus agréable.
Car oui, le problème d'un campus, c'est qu'il vaut mieux que ce soit sécurisé, et que la meilleur façon de sécuriser est encore de mettre des verrous aux portes. Les dites portes sont en plus de ça des portes coupe-feu, qu'il est quasiment impossible de maintenir ouvertes... à moins d'avoir pensé à bloquer le verrou, mieux vaut donc penser à prendre ses clés quand on sort, surtout que chacun n'a droit qu'à trois enfermements dehors sans réprimandes. Les portes, donc, sont le premier et principal inconvénient du logement on-campus. En cherchant un peu, on peut dresser une listes d'inconvenances secondaires : les murs peints en bleus, on ne sait pourquoi, les cris dehors jusqu'à 2h du matin, le bruit incessant des voitures, la cuisine dépourvue de toute ustensiles lorsqu'on arrive... Mais, soyons honnête, ces détails mis à part, on est loin de l'inconfort : c'est propre, fonctionnel, avec une baie vitrée donnant sur un jardin dans le salon, et le campus est rempli de verdure et d'arbres (avec même un petit ruisseau), ce qui, en plein centre ville, est appréciable.
Quant à la population du campus, elle se divise entre les freshers écossais, reconnaissables à l'amas de bouteilles de bières dans la cuisine, et les étudiants étrangers, reconnaissables à l'absence d'accent écossais. Chez moi, il y a deux étages d'écossais, deux étages d'étrangères, et un joli mis sur mon étage... Présentation, par ordre d'arrivée (j'ai pas de photos, pour l'instant, j'actualiserai en temps voulu).
• Barbara, Canadienne, en troisième année de Civil Engineering, arrivée un peu avant moi. Elle vient de Kingston, entre Toronto et Montréal, et a vécu 3 ans au Québec, donc comprend le français (et est capable de le parler, même si elle ne le fait pas).
• Puisan, Malaisienne, en troisième année d'Architecture, arrivée le même soir que moi mais censée rester à Glasgow pour trois ans, le temps d'obtenir son diplôme.
• Caroline, Américaine (du Massachussets), là pour un semestre à la Faculty of Education, section sport - jure tous les soirs qu'elle n'ira pas aux soirées des freshers, avant de finalement s'éclipser pour s'y rendre, et de découcher, en oubliant de désativer le réveil...
• Eva, Espagnole de 25 ans, elle aussi en Engineering pour l'année.
• Enfin, Martina, Tchèque, future architecte n°2, arrivée bonne dernière mercredi soir.
... ou un petit échantillon du bouillon de nationalités qui mijote à Strathclyde, savamment réparti de façon à éviter les grumeaux nationaux. C'est aussi un excellent moyen d'éviter d'atraper l'accent écossais trop vite, ce qui n'est pas forcément un mal...
Il paraît que le campus est rempli de français, et mon oreille me dit que c'est probablement vrai, à force d'entendre des phrases ou des accents indubitablement gaulois ; toujours est-il que pour l'instant, je ne suis pas allée tellement au-delà du "ah tiens! ceux-là sont français!", et de toute façon, je préfère attraper un accent écossais, américain ou malaisien, que renforcer la part d'accentuation à la française dans mes phrases anglaises.


Ce matin donc, à 8h précises, mon réveil se manifeste dans une vaine tentative de me faire quitter ma confortable couette. Malheureusement pour moi, il est assisté dans cette tâche par l'homologue de la chambre d'en face, qui émet un désagréable mais imperturbable "tûûût tûûût" (la locataire de chambre d'en face ne doit pas y être, dans sa chambre, sans quoi elle aurait déjà arrêté cette horreur). Bref, tant bien que mal, je m'extrait de mon lit puis des 10m2 qui me servent de chambre. La porte se referme derrière moi. Sauf que, malheur, mes clés ne sont pas du même côté de la porte que moi. Ca devait arriver, un jour où l'autre... mais ça ne rend pas le trajet en chemise de nuit, dans le froid matinal, jusqu'au Village Office pour demander une clé de rechange plus agréable.
Car oui, le problème d'un campus, c'est qu'il vaut mieux que ce soit sécurisé, et que la meilleur façon de sécuriser est encore de mettre des verrous aux portes. Les dites portes sont en plus de ça des portes coupe-feu, qu'il est quasiment impossible de maintenir ouvertes... à moins d'avoir pensé à bloquer le verrou, mieux vaut donc penser à prendre ses clés quand on sort, surtout que chacun n'a droit qu'à trois enfermements dehors sans réprimandes. Les portes, donc, sont le premier et principal inconvénient du logement on-campus. En cherchant un peu, on peut dresser une listes d'inconvenances secondaires : les murs peints en bleus, on ne sait pourquoi, les cris dehors jusqu'à 2h du matin, le bruit incessant des voitures, la cuisine dépourvue de toute ustensiles lorsqu'on arrive... Mais, soyons honnête, ces détails mis à part, on est loin de l'inconfort : c'est propre, fonctionnel, avec une baie vitrée donnant sur un jardin dans le salon, et le campus est rempli de verdure et d'arbres (avec même un petit ruisseau), ce qui, en plein centre ville, est appréciable.
Quant à la population du campus, elle se divise entre les freshers écossais, reconnaissables à l'amas de bouteilles de bières dans la cuisine, et les étudiants étrangers, reconnaissables à l'absence d'accent écossais. Chez moi, il y a deux étages d'écossais, deux étages d'étrangères, et un joli mis sur mon étage... Présentation, par ordre d'arrivée (j'ai pas de photos, pour l'instant, j'actualiserai en temps voulu).
• Barbara, Canadienne, en troisième année de Civil Engineering, arrivée un peu avant moi. Elle vient de Kingston, entre Toronto et Montréal, et a vécu 3 ans au Québec, donc comprend le français (et est capable de le parler, même si elle ne le fait pas).
• Puisan, Malaisienne, en troisième année d'Architecture, arrivée le même soir que moi mais censée rester à Glasgow pour trois ans, le temps d'obtenir son diplôme.
• Caroline, Américaine (du Massachussets), là pour un semestre à la Faculty of Education, section sport - jure tous les soirs qu'elle n'ira pas aux soirées des freshers, avant de finalement s'éclipser pour s'y rendre, et de découcher, en oubliant de désativer le réveil...
• Eva, Espagnole de 25 ans, elle aussi en Engineering pour l'année.
• Enfin, Martina, Tchèque, future architecte n°2, arrivée bonne dernière mercredi soir.
... ou un petit échantillon du bouillon de nationalités qui mijote à Strathclyde, savamment réparti de façon à éviter les grumeaux nationaux. C'est aussi un excellent moyen d'éviter d'atraper l'accent écossais trop vite, ce qui n'est pas forcément un mal...
Il paraît que le campus est rempli de français, et mon oreille me dit que c'est probablement vrai, à force d'entendre des phrases ou des accents indubitablement gaulois ; toujours est-il que pour l'instant, je ne suis pas allée tellement au-delà du "ah tiens! ceux-là sont français!", et de toute façon, je préfère attraper un accent écossais, américain ou malaisien, que renforcer la part d'accentuation à la française dans mes phrases anglaises.